La protection de notre milieu de vie est devenue notre souci premier, puisque nous avons acquis la capacité, non seulement de polluer, mais aussi de détruire à l'échelle planétaire.
Qui est responsable ? est ce le judéo-christianisme avec son invitation à dominer et à exploiter la nature ? Est -ce l'humanisme avec sa notion optimiste de progrès ?
Quoi qu'il en soit, que faire ? Les « verts », eux, se mobilisent. D'autres proposent une religion « holiste » de communion mystique entre l'homme et la nature. Etc.
J. Douma, professeur d’Éthique à Kampen, aux Pays-Bas, propose une approche prometteuse aux larges perspectives : si l’homme vit en harmonie avec Dieu, il découvre quelle est sa vrai position dans la nature, le secret d’une sagesse active et, de surcroît, une espérance.
Table des matières :
- Monde et anti-monde
- Genèse 1.26ss et l’écologie
- Le respect des animaux et des plantes
- Anthropocentrisme ou cosmocentrisme : un mauvais dilemme
- L’homme, intendant de la création
- Se comporter en intendant
- Le mandat culturel
- Évaluation de cette conception du mandat culturel
- Le mandat culturel et la condition d’étranger
- Conclusion