En juin 1940, la France est défaite par l’Allemagne nazie. Un nouveau régime de collaboration, l’État français de Vichy, met fin à la IIIe République.
Face aux lois antisémites, à partir de 1941-1942, la cache des juifs s’organise progressivement en Cévennes. Qui les conduit et les protège ? Pourquoi ? Ils sont plus d’un millier à trouver refuge dans ces montagnes.
Dans le même temps, plusieurs maquis s’implantent dans le massif cévenol. Quelles actions mènent-ils ? À quels dangers s’exposent-ils ? Ils participent de manière décisive à la Libération.
Des montagnes difficiles d’accès ; une terre protestante qui se souvient des persécutions du temps des guerres de religion, avec des Cévenols sensibles au sort des minorités menacées et prompts à la révolte ; un pays qui dispose encore de ressources nourricières : les conditions étaient réunies pour que les Cévennes deviennent une terre de refuge – elles comptent à ce jour 58 Justes parmi les nations – et de résistance.
L’historien Jean-Paul Chabrol évoque de manière simple une période complexe durant laquelle les Cévennes ont perpétué une tradition d’accueil et de résistance entretenue par une mémoire vive de leur passé.